Dénoncer les idées dépassées

Ces dernières années

ont été marquées par des avancées significatives pour les droits des personnes LGBTQ+, mais également par une augmentation alarmante des violences et un recul sur certains droits.

Ces revers, souvent motivés par des considérations sociales, politiques, religieuses ou idéologiques, représentent une tendance inquiétante qui menace les progrès réalisés au Québec, au Canada et à l’échelle mondiale.

Partout, la haine anti-LGBTQ+ semble s’installer et prendre de l’ampleur, entraînant une augmentation considérable des violences à l’égard des personnes LGBTQ+ ou perçues comme telles.

Nous devons rester vigilant·e·s et continuer à dénoncer ces actes anti-LGBTQ+.

L’Agenda LGBTQphobe,

l’agenda qui dénonce le recul des droits des personnes LGBTQ+.

Cet agenda témoigne d’une augmentation alarmante de la haine anti-LGBTQ+. Que ce soit par le biais de discours, d’actions ou de prises de position, ces événements montrent qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de sensibilisation pour combattre les préjugés, la discrimination et la violence envers les personnes LGBTQ+.

En 2023, nous avons documenté plus de 400 événements, avant d’en sélectionner un par jour pour l’Agenda LGBTQphobe. Les événements répertoriés dans l’agenda ont été inclus en fonction de deux critères : soit l’événement s’est effectivement déroulé le jour même, soit il a été rapporté par un média le jour même.

Cet agenda remonte le temps pour illustrer le recul de nos droits.

TéléchargerL'agenda lgbtqphobe
Globe

Aux États-Unis, 75 % des jeunes LGBTQ+ déclarent que les crimes haineux et les menaces de violence à l’encontre des espaces LGBTQ+ leur causent souvent du stress ou de l’anxiété.

Source : The Trevor Project, 2023

En France, selon le ministère de l’Intérieur, le nombre de crimes et délits « anti-LGBT+ » a doublé depuis 2016, soit une augmentation de 104 %.

En France, SOS Homophobie a déclaré que le nombre de personnes homosexuelles et trans signalant des agressions physiques a augmenté de 30 % au cours de la dernière année.

Source : France 24, 16 mai 2023

En Italie, 41,4 % des personnes interrogées ont déclaré qu’être gai·e ou bisexuel·le avait été un désavantage pour leur carrière, leur reconnaissance professionnelle ou leur salaire, notamment parmi les salarié·e·s du secteur privé.

Source : NBC News, 2023

66 % des 21 pays africains membres du Commonwealth criminalisent l’homosexualité.

Source : Stonewall

91 % des Gambien·ne·s affirment que la région dans laquelle iels vivent n’est pas un bon endroit pour les personnes LGBTQ+.

Source : Gallup. 2023

Au Kenya, 2 % des personnes soutiennent le mariage entre personnes de même sexe.

Source : Pew Research center, 2023

En Asie, selon des enquêtes menées entre le 1er juin 2022 et le 17 septembre 2023, 43 % des personnes se déclarent opposées au mariage homosexuel.

Source : Pew Research center 2023

Les Indonésien·ne·s sont fortement opposé·e·s à la légalisation du mariage homosexuel. Environ neuf personnes sur dix (92 %) s’opposent à l’autorisation du mariage des personnes homosexuelles. Parmi elles, 88 % se disent fermement opposées à cette mesure. Seulement 5 % des Indonésien·ne·s soutiennent le mariage homosexuel.

Source : Pew Research center, 2023

En Malaisie, 82 % des personnes s’opposent au mariage légal entre personnes de même sexe.

Source : Pew Research center, 2023

41 % des Sud-Coréen·ne·s sont favorables au mariage homosexuel légal et 56 % s’y opposent.

Source : Pew Research center 2023

Plus d’un tiers des Australien·ne·s (35 %) s’oppose à ce qu’une option de genre non binaire soit proposée sur les documents officiels (2023).

Source : Ipsos, 2023

43 % des Néo-Zélandais·e·s s’opposent à ce que les soins de transition soient pris en charge par l’Assurance maladie.

Source : Ipsos, 2023

À l’échelle mondiale,on observe un recul des droits des personnes LGBTQ+ dans toutes les régions du monde.

Il y a quelques années, les pays occidentaux étaient considérés comme une référence en matière de droits des personnes LGBTQ+, mais cette perception a changé.

Les États-Unis, la France, l’Angleterre et le Canada ont été témoins de nombreux actes anti-LGBTQ+ perpétrés par des membres de la société civile ou des personnalités politiques.

Plusieurs éléments peuvent contribuer à cette montée de la haine. Parmi eux, on peut mentionner la persistance de préjugés et de stéréotypes négatifs envers les personnes LGBTQ+, ainsi que la propagation de la désinformation et des discours haineux.

En apprendre plus

Luttons contre le recul des droits des personnes LGBTQ+

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